Voici en exclusivité, une image numériquement reconstituée d'après les archives spatiales de la plus célèbre concubine du Commandant Jung, le céleste prophète...
Dans la série des concubines du Commandant Jung, Mia Chu Chan est considérée à juste titre comme la muse préférée du héros galactique. Epris jusqu’à la folie de cette actrice d’opéra chinois, notre Père céleste n’a pas hésité à baptiser de son nom de nombreuses étoiles à neutrons nouvellement détectées dans des galaxies lointaines au cours de ses périples fantastiques. C’est de là que viennent les appellations étranges de « Mia Pulsar 745 », « Chu pulsar 847 » et « Chan pulsar 934 » qui concernent ces drôles d’étoiles qui émettent un signal radio à intervalles réguliers.
Fin astronome, génie de la science, poète imaginatif, le Commandant Jung a sans doute trouvé que la comparaison semblait naturelle entre cette splendide créature qui faisait battre son cœur de héros et ces étoiles à haute densité qui émettent des signaux comme autant d’horloges stellaires. Autre spécificité judicieuse, les pulsars se comportent comme des phares cosmiques qui concentrent de l’énergie qu’ils irradient à destination de l’univers entier…un peu comme une chanteuse d’opéra répand son art séculaire et enchanteur pour faire vibrer son auditoire et mettre au diapason les humains déphasés et désynchronisés au possible.
Le Commandant, notre héros galactique et le patriarche de la Voie lactée, avait bien sûr la prescience du mode vibratoire de l’amour purifié comme subtile source d’intégration cosmique bien avant que les chamans ne deviennent des conseillers spéciaux pour l’exploration de l’univers. Etonnant, non ?
Huong To Yin (conseiller spécial pour la préservation authentique du culte stellaire)
